Le premier moteur avec refroidissement par air voit le jour en 1996, facilement reconnaissable et atypique par sa forme avec de grandes ailettes. Ce choix s’est avéré judicieux car associé à une platine moteur inclinée sur parallélogramme, la motorisation bénéficie d’un refroidissement par air optimisé, procuré par de larges ailettes disposées à l’horizontal.

Cette base moteur a l’avantage aussi à partir d’un seul produit avec suffisamment de matière de pouvoir proposer plusieurs variantes. Grâce uniquement à des opérations d’usinage différentes : entraxe goujon, hauteur & embase cylindre ou avec cales d’épaisseur carter moteur, on équipait toutes les catégories à refroidissement par air moto et scooter.

Côté pratique, pour la maintenance, on peut retirer le haut moteur, le cylindre ou la culasse sans sortir le bloc moteur du châssis. En deux deux, en retirant les 4 écrous de goujons de culasse on pouvait lire le balayage sur la calotte du piston, issu d’une alchimie veine gazeuse formulée à 2% de 747 et diluée à l’Afgaz avec 124 de taux d’octane utilisé en proto à l’époque. Un cocktail qui renifle, pour les enrhumés ça débouche les narines.

En 1998, TECHNO-SPORT développe son prototype Nitro F1 Racing avec une motorisation refroidissement liquide muni d’une pompe à eau électrique additionnelle.